Toutes les informations reprises dans ce document ont été validées scientifiquement. Cela signifie qu’elles sont fiables et peuvent servir actuellement de point d’appui pour prendre des décisions éclairées. Elles sont cependant susceptibles d’être adaptées en cas de nouvelles découvertes, puisque la démarche scientifique est fondée sur une remise en question systématique de l’interprétation des faits constatés.
- La cigarette abîme plus le cerveau des femmes que celui des hommes. Elle réduit les capacités d’apprentissage, affecte la mémoire et favorise l’apparition d’une démence ou de pathologies associées, comme la maladie d’Alzheimer.
- Les contes enfantins apaisent la douleur physique et psychologique des enfants. Ils augmentent le sentiment de réconfort éprouvé par des enfants hospitalisés en soins d’urgence pour divers traumatismes. Les soignants ont constaté que les histoires faisaient baisser leur douleur perçue, leur stress ainsi que leur taux de cortisol, tout en augmentant la libération d’ocytocine, une hormone de l’attachement.
- L’exercice physique constitue un traitement plus efficace que les médicaments contre la dépression légère à modérée. Le sport renforce la capacité de résistance au stress, stimule la synthèse de nouveaux neurones et améliore l’estime de soi.
- Mais avec modération ! Des chercheurs de l’Université de Bethesda (Maryland) ont demandé à des volontaires pratiquant un sport intensif trois fois par semaine pendant au moins une demi-heure de mettre un terme à tout exercice pendant deux semaines. Après une semaine, des accès de somnolence, des maux de tête et des difficultés à se concentrer sont apparus. Après deux semaines, des symptômes de dépression se sont manifestés: morosité, perte d’intérêt pour les plaisirs simples, moments de désarroi, d’indécision, sentiments de faible valeur personnelle et de culpabilité …Comme pour les médicaments, le dosage est très important !
- Le stress est différent chez les hommes et chez les femmes. En situation de stress, les hommes produisent du cortisol, de l’adrénaline et de la testostérone, qui augmente l’agressivité et la prise de risque. Par contre, les femmes libèrent également du cortisol et de l’adrénaline, mais aussi de l’ocytocine, qui est l’hormone du lien social. Elles auraient donc tendance à favoriser l’apaisement et la réconciliation.
- Les traumatismes psychologiques ont un impact sur la descendance. Les enfants de personnes ayant vécu des épreuves douloureuses sont plus vulnérables à divers troubles psychologiques, même quand ils n’étaient pas nés – voire pas conçus – au moment des événements. On a longtemps pensé que c’était dû au fait d’être élevé par des parents traumatisés, mais les recherches ont montré que ces enfants sont aussi marqués biologiquement.
- Chez les souris, les bienfaits de l’exercice physique sur la mémoire se transmettent aux générations suivantes. L’explication serait que le taux de micro-ARN dans l’hippocampe est augmenté et qu’il est transmis par modification épigénétique à la génération suivante.
- Parmi les cinq principaux problèmes de santé en Belgique se trouvent deux troubles de santé mentale: la dépression et les troubles liés à l’alcool et aux autres drogues. En 2015, les coûts indirects des problèmes de santé mentale sur le marché du travail représentaient 2,30 % du produit intérieur brut (PIB) de la Belgique, soit le pourcentage le plus élevé parmi les pays membres de l’OCDE.
- Faut-il faire preuve d’autorité avec les ados? Ce dont ils ont besoin avant tout, c’est la confiance, le dialogue, la sécurité, l’espoir, l’autonomie, la responsabilité et l’affection. Si ces besoins sont satisfaits, les ados traverseront sans encombre cette période difficile. Il faudra néanmoins garantir le respect des règles de vie et des contraintes indispensables, autant que possible librement consenties, pour mettre en échec les influences néfastes de l’environnement et encadrer les comportements impulsifs et irréfléchis que manifestent parfois les adolescents.
- L’effet du cannabis sur la mémoire. Le THC perturbe le fonctionnement de l’hippocampe cérébral, un centre nerveux essentiel pour la mémorisation, en provoquant un dérèglement des réactions chimiques qui sont à la base de la formation et de la consolidation des souvenirs.